Johnny Pacheco

Je pratique la photographie professionnellement depuis la fin des années 1990. Formé à la photographie sociale et au photojournalisme en autodidacte et grâce aux conseils de plusieurs photographes de presse et d’agences. Je privilégie le regard naturel aux techniques de la retouche que j’utilise le moins souvent possible. De mes souvenirs confus d'enfant, je garde en mémoire beaucoup d'images et de rêves. Images feuilletées dans la bibliothèque familiale, images entre-aperçues dans l'atelier de mes parents. Images servant de miroirs visuels aux romans, aux poésies et aux contes. Mais toujours images simples, presque banales, car c'est de la banalité apparente que surgit toujours un élément féerique, fantastique. Aujourd'hui c'est toujours ce parallèle visuel qui guide mes pas dans des décors urbains, ruraux ou industriels ordinaires. Lentement une histoire sourd en moi tandis qu'une image prend forme. Alors le monde ralentit jusqu'à se figer et je travaille, avec pour seuls instruments, la pellicule (ou le capteur) et le choix du cadrage. Mes natures mortes sont de très courtes fables, parfois aussi vites oubliées qu'elles sont venues à l'esprit. Photographies ultra réalistes proches de dessins abstraits puisés dans notre quotidien le plus intime. C’est tout naturellement que je travaille avec l’édition, notamment pour les couvertures de livres de poche, dont 10:18 depuis une trentaine d’années.

Quelques expositions : Musée de l'Abbaye de Saint-Maurin (2012) ; Festival Musicalarue avec le sculpteur Marc Lafond (2018, 2019, 2021) ; British Museum (2015) ; Mimiz'Art (2021) ; Le Temple de Chauray avec le peintre Sam Grégoire (2024).